La calvitie, encore appelée alopécie androgénétique héréditaire dans le jargon médical désigne une perte irréversible des cheveux. Ce phénomène qui touche en majorité les hommes, mais qui peut aussi concerner les femmes n’a rien d’anormal.
Il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un processus physiologique naturel qui se manifeste simplement de façon plus précoce que la normale. Mais si elle devient un complexe, il existe diverses solutions pour la traiter. Pour découvrir les solutions qui peuvent aider à résoudre un problème de perte de cheveux excessive, voici quelques conseils pratiques à suivre.
L’utilisation de remèdes naturels
Il existe des cures de compléments alimentaires ou des recettes de lotion capillaire faites maison qui aident à traiter la chute de cheveux. Certains nutriments comme le thé vert, le germe de blé, l’huile de ricin, l’huile essentielle de cèdre, la levure de bière sont réputés pour leur action bénéfique sur la chevelure. Les protéines, vitamines et minéraux sont aussi reconnus pour booster l’afflux sanguin, renforcer la chevelure en lui donnant un aspect plus dense et accélérer le cycle capillaire.
Un marché très rentable s’est donc créé autour de la lutte contre l’alopécie rendant l’accès facile aux produits et les risques quasi inexistants. Mais si ces produits sont très appréciés, les spécialistes mettent cependant en garde contre leur inefficacité. L’alopécie androgénétique n’est pas liée à un quelconque déficit, mais plutôt à un phénomène naturel. Ces compléments ne sont donc pas standardisés et aucune étude n’a permis de prouver leur efficacité.
La greffe de cheveux
L’autre solution pour les personnes qui sont complexées par leur calvitie est la greffe. Trois différentes techniques chirurgicales peuvent être utilisées dans un centre de greffe capillaire à Paris : la greffe FUT, la technique FUE et la greffe DHI.
- La greffe FUT est la technique la plus ancienne que l’on qualifie aussi de prélèvement par bandelette. Elle consiste à prélever des cheveux par groupe à l’arrière du crâne pour les réimplanter dans la zone de perte. Cette technique convient surtout à une densité de cheveux faible ou moyenne.
- Pour la greffe FUE, les cheveux ne sont pas prélevés par bandelettes, mais un à un directement à la racine toujours à l’arrière du crâne. Ensuite, le chirurgien ouvre les canaux capillaires dans la zone dégarnie pour y insérer les bulbes.
- En ce qui concerne la technique DHI, elle se démarque grâce à sa capacité à garantir une survie de 90 % des cheveux implantés. Ce type de greffe permet de prélever les bulbes de manière plus précise et de les réimplanter de sorte que l’implantation soit très précise. Cette technique de greffe est rendue possible grâce à des outils de la taille d’une aiguille. Elle permet aussi de redessiner le crâne dégarni sans que cela ne soit perceptible à l’œil nu. Si vous souhaitez donc avoir une greffe dont le rendu est très naturel, le DHI est la meilleure option.
La voie médicamenteuse
Plusieurs solutions ont été mises au point depuis les années 90 pour lutter contre la calvitie. Parmi elles, le Finastéride est certainement le plus connu et le plus prescrit. Ce médicament était à l’origine utilisé pour traiter l’hypertrophie bénigne de la prostate avant d’être formulé pour lutter contre la calvitie. Il limite l’action du DHT, l’hormone responsable de la chute de cheveux et permet de ralentir efficacement le processus. En clair, il modifie le signal hormonal afin de demander au follicule de continuer à produire les cheveux.
Théoriquement, le Finastéride pourrait donc relancer la production des follicules pileux inactifs et favoriser la repousse des cheveux même après leur disparition. Mais malheureusement, il n’est pas aussi efficace qu’il n’y paraît. Il permet surtout de ralentir la chute de cheveux et non de le faire repousser. En cas d’arrêt du médicament, la perte de cheveux reprend immédiatement, l’action bénéfique n’est donc pas définitive. Par ailleurs, l’utilisation d’un tel produit n’est pas sans effet secondaire.
Pour éviter les désagréments liés aux effets secondaires, certains spécialistes proposent plutôt une solution locale comme le Minoxidil. Il se présente sous forme de lotion. Contrairement au Finastéride, il ne s’ingère pas, il s’applique. Cette solution qui présente moins d’effets secondaires permet de dilater les vaisseaux pour stimuler les follicules pileux. Les seuls effets secondaires que vous pourriez ressentir après son utilisation restent plutôt bénins et disparaissent à l’arrêt du traitement.